— LA MÉTHODE DU DOCTEUR EDWARD BACH —

— LA MÉTHODE BACH —

Le Dr Edward Bach a souhaité mettre au point une méthode simple, douce et naturelle, accessible à tous.
«  Je considère que c'est le devoir et le privilège de tout médecin d'enseigner au malade et aux autres comment se soigner eux-mêmes », expliquait-il (recueil Les Écrits Originaux). Sa volonté était que chacun puisse apprendre à connaître les fleurs et sache de quelle façon les utiliser pour renouer avec le bien-être. « Je veux faire en sorte que ce soit aussi simple que ceci : si j’ai faim, je vais chercher une laitue dans le jardin, si j’ai peur et que je suis malade, je prends une dose de Mimulus », disait-il.

Le Dr Bach avait une vision holistique. Pour lui, il coulait de source que l'important était de prendre en considération la personne dans sa globalité (émotion, humeur, tempérament et personnalité de l'intéressé) et pas uniquement une partie du corps affaiblie. « Traiter la personne et non la maladie ; la cause et non les effets », était un de ses messages clef.  
Il avait acquis cette certitude très tôt dans sa carrière de médecin en constatant les disparités de guérison chez des personnes atteintes d'une même pathologie et soignées avec un même traitement ; pour lui, il ne faisait aucun doute que l'humeur du malade jouait un rôle primordial dans le chemin vers le bien-être. Il écrivait à ce sujet : « La tranquillité d'esprit et l'harmonie de l'âme sont la plus grande aide à la guérison ». 
Très sensitif, il a cherché dans la nature des fleurs s'épanouissant à l'état sauvage, simples et non toxiques, dont les propriétés permettraient de rééquilibrer chaque état émotionnel négatif. Il a testé plus de mille fleurs avant d'en retenir 38. 
Les 38 Fleurs correspondent à toutes les dysharmonies que peut connaître un être humain dans sa  vie. Une fleur = une émotion. 
Plus de 80 ans se sont écoulés depuis leur découverte et, aujourd'hui comme hier, les Fleurs de Bach continuent, tout en douceur, à restaurer l'harmonie de l'esprit afin de permettre aux défenses naturelles du corps de travailler plus facilement.
— LE DR BACH —
Le Dr Edward Bach est né en 1884 en Angleterre. Enfant, il passe ses vacances au  Pays de Galles, d'où sa famille est originaire, et se sent pleinement heureux au sein de cette nature sauvage. Il rêve de trouver une méthode de guérison simple qui s'appliquerait à toute forme de mal-être. Ce sera l'œuvre de sa vie. À 16 ans, il souhaite devenir médecin mais se refusant à demander à ses parents de financer ses études, il décide  de travailler dans la fonderie de laiton de son père. Trois ans plus tard, il entre à l'université de Birmingham avant d'intégrer le centre hospitalier universitaire. Il obtient son diplôme de médecin en 1912, de chirurgie en 1913 et de santé publique en 1914.

Étudiant, il remarque qu'un même traitement ne guérit pas toujours les mêmes maladies chez tous les patients et en déduit que les malades présentant un caractère ou un tempérament analogue répondent souvent favorablement tandis que d'autres de caractère différent ont besoin d'une autre thérapie. Il affirme alors que la personnalité du malade revêt plus d'importance que le physique dans le traitement de son corps. Edward Bach voit aussi combien le processus de guérison est souvent douloureux et il va alors chercher une méthode douce, indolore et dépourvue de toxicité.
En 1913, Edward Bach est médecin aux urgences du centre hospitalier universitaire, puis chirurgien aux urgences de l'hôpital national réservé aux éthyliques. Il achète ensuite un cabinet. Guidé par sa conviction qu'il est nécessaire de prendre en compte la personnalité de l'être humain dans sa globalité, il s'intéresse à l'immunologie. Il devient assistant en bactériologie au centre hospitalier universitaire et découvre que certains germes intestinaux sont liés à la maladie chronique et à sa guérison. Il est convaincu qu'un vaccin mis au point à partir de ces germes et injecté dans le sang aurait pour effet de débarrasser l'organisme des toxines provoquant la maladie chronique. Les résultats sont très encourageants mais Edward Bach n'aime pas leur mode d'administration par injection hypodermique alors il reprend ses recherches.
À cette époque, sa santé n'est pas très bonne et lorsque la guerre 1914-1918 éclate, il est réformé. Il a la responsabilité de quatre cents lits militaires au centre hospitalier universitaire en plus de son travail de recherche au sein du service de bactériologie qui s'ajoute à celui de préparateur et d'assistant clinique en bactériologie à l'école de médecine de 1915 à 1919. Il travaille sans cesse et ne s'octroie aucun répit.
En juin 1917, il fait une grave hémorragie et tombe dans le coma. Une intervention immédiate s'impose. À son réveil, on lui annonce qu'il a tout au plus trois mois à vivre. Pour lui, il s'agit d'accomplir en trois mois une tâche dont il sait qu'elle est à peine entamée. 
Il décide de retourner au travail et, peu à peu, contre toute attente, il se rétablit. Il parvient à la conclusion « qu'un intérêt absorbant, un grand amour, un but précis dans la vie est un facteur déterminant pour le bonheur humain sur terre et que c'est le vrai stimulant » qui lui a permis de surmonter ses difficultés tout en l'aidant à retrouver la santé.
Ses vaccins à partir des germes intestinaux sont de plus en plus utilisés par les médecins. Mais certaines maladies continuent de ne pas répondre au traitement, alors il poursuit ses recherches. Il devient pathologiste et bactériologiste à l'hôpital homéopathique de Londres en 1919 et découvre les écrits de Hahnemann, le père de l'homéopathie. Il s'aperçoit que celui-ci avait déjà trouvé, un siècle auparavant, le rapport existant entre la maladie chronique et l'intoxication intestinale, ainsi que l'importance d'un traitement personnalisé pour chaque cas de maladie. Edward Bach parvient à la conclusion que la toxémie intestinale s'identifie à la Psore d'Hahnemann et fabrique alors des vaccins (ou nosodes) issus de ces germes par la méthode homéopathique et les administre aux malades par voie buccale.  Il répertorie sept groupes de germes reflétant sept personnalités humaines. En traitant les malades selon leur profil psychologique avec ces sept nosodes, il obtient des résultats qui dépassent ses espérances. Les sept nosodes de Bach  sont toujours utilisés aujourd'hui en médecine homéopathique.
En 1928, il entame de nouvelles recherches. Il se met en quête de plantes dont il espère qu'elles remplaceront les nosodes bactériens, convaincu que les vrais agents guérisseurs se trouvent dans les arbres et les plantes. Lors d'un dîner où il s'ennuie, il observe les invités et comprend que l'humanité est composée d'un nombre défini de groupes typologiques. En l'occurrence, il voit comment les invités prennent leur nourriture, sourient et remuent les mains et la tête, leurs postures, les expressions de leurs visages, le ton de leur voix… Il lui vient à l'esprit que les sujets de chaque groupe ne souffriront pas des mêmes formes de maladie mais que tous les membres appartenant à un groupe défini réagiraient de la même façon ou presque à toute forme d'affection. Il définit sept groupes.
En septembre, il ressent le besoin urgent de se rendre au Pays de Galles et y découvre deux fleurs, l'impatience et le mimule tâcheté, qu'il rapporte à Londres pour les préparer de la même manière que les vaccins buccaux. Il les prescrit selon la personnalité des malades et obtient des résultats immédiats. Il découvre ensuite la clématite. 
Convaincu qu'il peut remplacer les nosodes bactériens par les plantes, fin 1929, il décide de ne plus utiliser que ces trois plantes et abandonne toute son œuvre antérieure. Au printemps 1930, il s'installe au Pays de Galles et se met en quête de nouvelles fleurs. Il s'intéresse aussi à la rosée déposée sur une plante et chauffée par le soleil et s'aperçoit que l'eau est imprégnée de l'énergie de la plante et qu'elle est très hautement dynamisée. C'est ainsi que naît la méthode solaire de préparation  des remèdes.
Il sait que sa tâche immédiate consiste à classer les états émotionnels communs à tous les types de personnes et à découvrir les fleurs correspondant à chacun de ces états. Il trouve les 38 fleurs de 1928 à 1935. À la méthode de la solarisation s'ajoute celle de la décoction pour les plantes plus ligneuses. 
En 1934, il loue une petite maison à Sotwell. Dénommée Mount Vernon, ce havre de paix est l'endroit idéal pour faire pousser les fleurs dont il a besoin. Dans cette maison, rachetée par ses collaborateurs dans les années 50, sont toujours préparées les teintures mères Bach.
Le Dr Edward Bach a quitté ce monde le 27 novembre 1936, à l'âge de 50 ans. Il avait annoncé : « Mon œuvre est terminée tout comme ma mission sur terre ».
Après sa mort, ses deux principaux collaborateurs, Nora Weeks et Victor Bullen, ont perpétué l'œuvre du Dr Bach et l'ont fait connaître à travers le monde.
Pour en savoir plus sur la vie du Dr Edward Bach, je vous invite à lire « Les découvertes médicales d'Edward Bach, médecin », le livre écrit par Nora Weeks, sa principale collaboratrice.