• Avec un bébé in-utéro
« Je me forme, je me transforme, je grandis bien au chaud. Je vais bien mais maman, lorsque tu te tournes sur le côté droit, j’ai comme un ressenti, je n’aime pas trop.
Tout se passera bien pour l’accouchement, ne t’inquiète pas. Je suis bien positionné, tout se déroule normalement. J’arriverai par la voie naturelle et assez vite, comme une glissade sur une piste. Eh hop, me voilà ! ».

• Avec une personne en quête de sens dans sa vie professionnelle
« Je suis fait pour le grand air et la liberté. Liberté d’entreprendre et liberté de mouvement. De mouvements physiques. J’ai envie de grands espaces et d’air pur. J’ai envie de solitude choisie parfois pour me ressourcer et me connecter avec le vivant, là-haut, sur les sommets. Je me vois gérer des groupes, les emmener, leur offrir la beauté du monde dans la joie et l’émerveillement. J’ai envie d’être un passeur de rêves. Grands espaces et esprits libres, telle est ma devise. »

• Avec une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer
« Je sais que j’ai la singularité quelquefois à oublier les choses.
C’est comme si je vivais deux vies. L’une dans le concret avec les autres autour de moi et l’autre dans cet espace que j’aime tant, en bonne compagnie, avec mes sensations venues d’ailleurs. (…) Je me sens forte en dedans de moi. Je me sens libre aussi. Et ça, c’est ce que j’ai de plus précieux. Alors, tout va bien. »

• Avec une personne en plein changement de vie de couple
« J’avance heureuse et sereine, sûre de mon choix. Nouveau chemin en adéquation avec moi. Je n’ai plus à plier le dos sous les coups de boutoir de cet autre qui veut me calibrer selon ses codes. Je suis en train de m’émanciper pour retrouver qui je suis. Je suis en train de me libérer d’un formatage qui m’a bâillonnée et empêché d’exister telle que j’étais vraiment au fond de moi. Ce que je fais maintenant est comme un acte de libération et je me sens heureuse du choix que j’ai fais. J’ai signé là mon avenir sous un soleil radieux car je n’aurai plus à me demander qui je vois dans la glace. Maintenant, je sais que ce sera moi, vraiment moi. »

• Avec une personne désirant savoir pour quelle raison elle fait de l’hypotension
« Il y a comme une fuite d’énergie en moi, un peu comme un ballon qui se dégonflerait. J’ai un vide d’énergie qui se crée et donc je ne rebondis plus, je reste comme scotchée sur place. J’ai l’impression de m’échapper ailleurs (sensation d’évanouissement) pour échapper aussi à des contingences matérielles qui me blessent ou me freinent dans mon évolution, dans la fluidité de ma vie. Partir comme ça, “là-haut”, en état de déconnexion me fait comme une soupape de sécurité qui me permet de supporter ce que je ne veux pas voir. J’ai l’impression de rogner sur ma liberté et sur les besoins de mon être, j’ai l’impression de ne pas répondre aux besoins de mon être par contrainte et cela contrarie mes cellules et mon corps se défend, m’indique qu’il y a un non-sens dans ma vie. »

• Avec quelqu’un en proie à des douleurs physiques.
« C’est raide tout autour du cou et de la nuque. J’ai l’impression d’avoir quelque chose de rigide qui me tient toute la colonne. J’ai l’impression que je ne peux pas me diriger, que c’est mon corps qui décide. J’ai envie de tout envoyer balader, je me sens un peu comme dans un corset, c’est crispé, inconfortable, ça ne me ressemble pas. J’ai l’impression que mon corps est comme dans une cage, emprisonné. C’est comme ma vie, elle ne me ressemble pas, j’ai l’impression que l’on a percuté mes rêves d’idéaux en plein vol. Que l’on a tout explosé. Je voudrais craquer ce corset pour respirer. Là, je me sens comme m’asphyxier. Si je change d’air, mes poumons vont respirer à nouveau comme il faut, je vais me gonfler d’espoir et je vais vivre pour quelque chose. »

• Avec une personne désirant comprendre pourquoi elle n’arrive pas à fonder un foyer.
« Je dois revenir sur les pas de l’enfance et de la tendresse. Le petit garçon en moi a eu le cœur gros bien des fois et a pensé qu’il devait se démener pour exister, pour prouver qu’il était quelqu’un de bien. Aujourd’hui, ce schéma est toujours actif. Enfant, ça n’a pas toujours été facile et je me suis forgé ce caractère de battant. Si je n’obtiens pas ce que je souhaite, je vis cela comme un échec. Il n’est pas utile de toujours avoir à prouver les choses pour que l’on vous regarde ou que l’on vous aime. Voilà ce que je dois comprendre. Mes déboires viennent du fait que mes croyances, ma volonté de trop vouloir bien faire, empiète sur la liberté de l’autre. Je veux faire le bien et je ne comprends pas que l’autre s’offusque, me jette à la figure que c’est trop, qu’il a besoin d’air. Le petit garçon que j’étais croyait que c’est ainsi que devait se vivre les choses, alors je dis merci à ce petit garçon de m’ouvrir les yeux sur cette fausse croyance. Je comprends que je n’ai pas à faire plus pour l’autre. »